Dans l’année, les dépenses liées aux impôts sur le revenu peuvent représenter une somme colossale. Heureusement, l’État a mis en place de nombreux dispositifs qui permettent d’alléger le montant dû. Si vous envisagez d’investir dans le neuf ou dans l’ancien, vous pouvez prétendre à une réduction d’impôt sous certaines conditions.
Immobilier neuf : la location nue et meublée
L’immobilier est un placement plutôt sécurisé. Il offre une bonne rentabilité avec un risque plus ou moins maîtrisé. De plus, il est possible de défiscaliser une partie des investissements grâce aux différents dispositifs de défiscalisation. Le dispositif de défiscalisation pinel s’adresse aux propriétaires d’un logement neuf situé dans une zone éligible (A, A bis ou B1) et dont la valeur n’excède pas 300 000 euros ou 5 500 euros par mètre carré. La maison doit être mise en location nue pendant 6, 9 ou 12 ans et il faudrait respecter les plafonnements de loyers et les ressources des locataires. La réduction d’impôt est respectivement de 12, 18 et 21 %. Attention ! L’investissement est limité à deux logements par personne.
Avec le dispositif Censi-Bouvard, il faudrait acquérir des résidences de service qui doivent être loués meublés pendant 9 ans. Il donne droit à une réduction d’impôt de 11 % et permet de récupérer le TVA de 20 %. Il peut être associé avec le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel ou LMNP. Dans ce cas, si les revenus locatifs sont inférieurs à 23 000 euros, l’investisseur est sous le régime de LMNP. L’intégralité de ses charges foncières peut donc être déduite de son revenu global. S’il est soumis au régime réel, il peut imputer les amortissements sur le bénéfice d’exploitation. En revanche, si le revenu dépasse 23 000 euros, l’investisseur est un LMP. Il peut alors déduire les charges foncières de son revenu et utiliser le déficit foncier pour réduire davantage les dépenses.
Les dispositifs de défiscalisation en vigueur dans l’ancien
Actuellement, deux dispositifs de défiscalisation immobilier sont encore en vigueur. Avec le dispositif Malraux, vous pouvez déduire de votre revenu fiscal les dépenses engagées pour financer les travaux de rénovation, de réaménagement ou de réhabilitation d’un immeuble. Toutefois, le plafond est de 100 000 euros sur 4 ans. L’avantage fiscal est de 30 % si le logement se trouve dans un secteur sauvegardé et de 22 % s’il se situe dans une zone AMVAP. À la fin des travaux, le logement doit être loué pendant une durée de 9 ans au minimum à titre de résidence principale à un locataire qui n’est pas rattaché à votre foyer fiscal et qui n’est ni votre ascendant ni votre descendant. Cependant, il faudrait obtenir une autorisation préfectorale et confier les travaux à un architecte des bâtiments de France.
Les propriétaires de biens classés Monuments Historiques peuvent également payer moins d’impôt grâce à la loi Monuments Historiques. La location n’est pas obligatoire mais il faudrait garder le bien au moins pendant 15 ans. Pour profiter d’une défiscalisation immobilière, il faudrait prévoir des travaux de rénovation et d’entretien pour remettre le bâtiment en état. La totalité des dépenses, les intérêts des emprunts ainsi que le déficit foncier peuvent être imputés sur le revenu global sans aucune limite. Il faut noter que les lois Monuments Historiques et Malraux n’entrent pas dans le calcul de la niche fiscale comme le cas de la défiscalisation Pinel.
Astuces et conseils pour réussir son investissement
Pour mieux sélectionner la loi defiscalisation immobilier neuf la plus adaptée à ses objectifs, il est judicieux de demander conseil à des experts dans le domaine. Grâce à leurs expertises, ils seront en mesure d’accompagner les investisseurs dans le choix de leur futur logement et de les aider à concrétiser leurs projets. Les solutions proposées sont sur-mesure et correspondant aux exigences et au budget du client. Certes, le recours à un professionnel engendre un coût mais cette option permet de gagner du temps, de sécuriser les investissements et d’optimiser le rendement.